drapeau anglais

Les enfants s'invitent au Parc du Morvan !


 

Initié fin 2015 dans le cadre de la COP 21, c’est la deuxième année que le Parc naturel régional du Morvan propose ce grand rassemblement entre les écoles du territoire.

Devant le succès de cet évènement, le Parc a décidé de réorganiser un rassemblement de plusieurs écoles du territoire. Cette journée s’est déroulée le 18 mai 2017.

Ainsi, dans le cadre de la clôture du programme Life continuité écologique, les jeunes morvandiaux ont, eux aussi été invités à  découvrir la biodiversité de nos cours d’eau et la notion de continuité écologique.

Cette année ce sont près de 10 classes soit 216 enfants qui se sont inscrits pour participer à cet évènement.

Ils ont tous bénéficié en amont d’une animation gratuite en classe, occasion pour eux de découvrir ou redécouvrir les espèces emblématiques de nos cours d’eau : Truite Fario, lamproie de Planer, écrevisse à pattes blanches, moule perlière et chabot.

Au programme de cette journée du 18 :

-Une demi-journée consacrée à la présentation des restitutions des enfants. Chaque classe avait, en effet travaillé sur « leur rivière idéale » en présence de Julien Bouchard de l’Agence Française pour la Biodiversité qui animait la conférence et la discussion.

 

restit enfant redim300

-L’autre demi-journée s’est déroulée au sein de la propriété de la maison du Parc à Saint-Brisson. Les enfants ont ainsi pu participer « au circuit de l’eau » : olympiade de la continuité écologique où ils se sont mis dans la peau d’espèces emblématiques et ont du surmonter un certain nombre d’épreuves sportives en lien avec leur mode de vie et de déplacement.

enfant llamproie redim300enfant truiote redim300

Cette journée a impliqué une grande partie de l’équipe du Parc et a reçu un écho très positif que ce soit de la part des enfants que des enseignants. Les petits Morvandiaux ont pu échanger dans la convivialité sur un sujet en lien direct avec leur environnement proche.

 

enfant sinvitent parc

 

Colombe BAUCOUR

 

Le moulin Cadoux est inscrit au patrimoine pittoresque de l’Yonne depuis le 19.03.1964.

L’inscription est une reconnaissance de la valeur patrimoniale du site justifiant la surveillance de son évolution et a engendré la consultation de l’Architecte des Bâtiments de France avant travaux.

Bien qu’aucun usage économique n’y soit attaché à ce jour, le complexe hydraulique conserve l’intégralité de ses ouvrages dont un seuil déversant transversal maçonné d’une longueur initiale de 70 m et d’hauteur de chute de 1.7 m (majorité de la crête) à 1.3 m (en rive gauche). Les possibilités de franchissement du seuil du Moulin Cadoux par les poissons étaient très limitées, quelle que soit l’espèce et la taille des individus. Pourtant les enjeux écologiques sont conséquents car la vallée du Cousin est aussi dotée d’une richesse faunistique  très importante avec notamment la présence de la moule perlière qui ne survit que grâce à la présence abondante de tuite fario, son espèce hôte.

De plus, le Cousin est classé en liste 1 et 2, au titre de l’article L.214-17 du Code de l’environnement par les arrêtés de classement des cours d’eau signés le 4 décembre 2012 par le Préfet coordonnateur de bassin Seine-Normandie et publiés au journal officiel le 18 décembre 2012. Compte tenu du classement du Cousin en liste 2, les propriétaires avait une obligation de mise en conformité de leur ouvrage dans un délai de 5 ans après publication des listes.

C’est pourquoi, le Parc naturel régional du Morvan a souhaité apporter son aide en trouvant le meilleur compromis entre la sauvegarde du patrimoine historique, la préservation patrimoine naturel et les obligations réglementaires des propriétaires. Grâce au programme Life, il a pu financer les études (IRH) et les travaux suivant (ROSA).

La passe mise en œuvre est une passe de type « naturelle », constituée d’une rampe inclinée en génie civil, tapissée de blocs en enrochements uniformément répartis.

Le coursier est incliné selon l’axe transversal de manière à éviter la concentration des écoulements dans la partie aval. Cette configuration permet également de présenter une hauteur d’eau variable au sein de la rampe et de diversifier les conditions de passages au regard de la ligne d’eau amont.

L’objectif de ce dispositif est de recréer de manière plus ou moins proche les caractéristiques des cours d’eau naturels à forte pente, en mettant en œuvre une pente relativement prononcée et en intégrant des matériaux naturels (blocs en enrochement) pour la dissipation d’énergie et la réduction des vitesses.

Ce projet de rampe intégrant une partie basse et une partie haute de coursier, permet ainsi de diversifier les conditions hydrauliques dans l’aménagement (débits, vitesses, puissance dissipée), de manière à présenter des conditions de franchissabilité relativement adaptées à l’ensemble des espèces du Cousin selon les conditions d’alimentation.

Dans l’objectif de limiter l’emprise de la rampe en terme de longueur tout en assurant sa fonctionnalité, un arasement partiel et progressif du seuil de – 40 cm a été réalisé sur une dizaine de mètres à partir de la rive gauche. Le miroir d’eau est donc maintenu mais son emprise sera réduite au moment des jours les plus secs de l’été.

Puis un seuil avec échancrure a été mis en œuvre, en aval de la passe à poissons, jusqu’au fond du lit de la rivière, calé de manière  à créer une fosse de dissipation et d'assurer une hauteur d'eau suffisante en pied de rampe.

    Poster un commentaire