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LIFE "Ruisseaux" |
Le Parc naturel régional du Morvan a piloté, pendant 5 années, le programme LIFE NATURE "Ruisseaux de têtes de bassins et faune patrimoniale associée" (2004-2009).
Les Menaces
Il est essentiel d’identifier les contraintes pour les espèces/habitats dans la ou les zones du projet afin déterminer les actions à entreprendre. Cette section vise à décrire ces contraintes et leur importance pour la conservation des espèces/habitats ciblés (ou pour la biodiversité en général.
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 Altération de l’habitat par les activités anthropiques Le développement de nombreuses activités humaines entraîne des perturbations physiques sur le lit des petits cours d’eau. La destruction ou l’altération des berges et des sous-berges, y compris par suppression de la végétation de bordure (ripisylve), est très préjudiciable à la faune aquatique. |
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| LES ACTIONS | ||
| > Restauration hydromorphologique > Aménagement de zones déconnectantes |
> Restauration de la ripisylve > Aménagement de franchissements permanents |
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 Modification du régime thermique des cours d'eau De nombreux aménagements participent à de profondes modifications du régime thermique des cours d'eau. La présence de retenues d’eau (étangs, seuils…) provoque un réchauffement lié à une importante mise en lumière et une stagnation de la masse d'eau. La dégradation de la ripisylve, qui d’ordinaire apporte de l’ombre, provoque l'augmentation de la température du cours d’eau. |
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| LES ACTIONS | ||
| > Aménagement de zones déconnectantes | > Gestion des étangs | |
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 Altération de la qualité de l’eau par les activités anthropiques De nombreuses sources de pollution sont à l'origine de cette menace. Les activités humaines, telles que les vidanges d'étangs ou les franchissements de cours d'eau, sont parfois susceptibles de modifier de façon notable la qualité physico-chimique des eaux superficielles et souterraines. L’altération de la qualité de l’eau est une cause importante de la disparition ou de la fragilisation de toutes les espèces en milieu aquatique. |
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| LES ACTIONS | ||
| > Restauration hydromorphologique > Aménagement de zones déconnectantes |
> Gestion des étangs > Aménagement de franchissements permanents |
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 Présence d’obstacles infranchissables dans le lit des cours d’eau Les obstacles présents sur les cours d’eau sont à l’origine de profondes transformations de la morphologie et de l’hydrologie des milieux aquatiques. Ils perturbent fortement le fonctionnement de ces écosystèmes en fragmentant la continuité écologique. Ainsi ces modifications altèrent la diversité et la qualité des habitats aquatiques dont dépend la survie de très nombreuses espèces animales et végétales. La majorité de ces obstacles est liée aux infrastructures de transport (buses, seuils maçonnés…). D’autres obstacles, de taille plus importante, sont les témoins d'anciens aménagements de cours d’eau (seuil de moulin, étangs sur cours d’eau…), certains appartenant au patrimoine de nos régions. Pourtant, leur abondance, leur densité et souvent l’absence d’une gestion appropriée engendrent des impacts sur la qualité de l’eau et sur la biodiversité. La réduction de leurs impacts est appuyée par de nombreux textes réglementaires français et européens. Ils nous incitent collectivement à augmenter les efforts et à démultiplier les actions en faveur de la restauration de la continuité écologique des cours d’eau. |
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| LES ACTIONS | ||
| > Aménagement de zones déconnectantes | > Gestion des étangs | |
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 Pathologie et compétition interspécifique induites par la présence d’espèces allochtones Principalement deux espèces d’écrevisses invasives, l’écrevisse américaine (Orconectes limosus) et surtout l’écrevisse signal (Pacifastacus leniusculus), sont présentes. Ces espèces allochtones, au contact de populations d’écrevisses autochtones, deviennent de sérieuses concurrentes et les supplantent très rapidement, soit par des mécanismes de compétition écologique, soit par transmission de maladie (aphanomycose). En ce qui concerne la flore, la présence d’espèces allochtones envahissantes peut affecter la végétation en bordure de rive. La Renouée du Japon (Fallopia japonica) colonise les rives des cours d’eau surpassant la végétation rivulaire autochtone. Cette plante n’ayant pas la capacité de maintenir les berges, il est important de la contrôler pour favoriser le retour d’essences naturelles. |
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| LES ACTIONS | ||
| > Contrôle des espèces invasives | ||
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